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Depuis toujours, le Liban, c'est par excellence le domaine réservé de Jacques Chirac.

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Ce sommet, c'est un peu son sommet, alors d'emblée, le président français prend les choses en main et fixe l'enjeu.

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Un appui financier très substantiel et immédiat de la communauté internationale est absolument indispensable.

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Et Paris montre l'exemple en signant dès la fin de matinée un prêt de 125 millions d'euros avec le ministre libanais de l'économie.

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Nous apprécions beaucoup ce qu'a fait le gouvernement français, le président Chirac pour le Liban, pour avoir organisé cette conférence.

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En tout, la France prêtera 500 millions d'euros au Liban. Les autres délégations, une quarantaine en tout, annoncent tour à tour leurs chiffres.

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Les États-Unis, 770 millions de dollars. L'Union européenne, près de 500 millions. L'Arabie saoudite, plus d'un milliard.

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Le tour de table fini, on fait les comptes et c'est Jacques Chirac lui-même qui prend le micro.

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La collecte faite au profit du Liban s'élève à un peu plus de 7,6 milliards de dollars américains. On a transformé ça en dollars américains.

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7,6 milliards, c'est presque deux fois plus que lors du précédent sommet en 2002.

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L'avis de mobilisation a donc payé au plus grand bonheur du Premier ministre libanais.

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Grâce à votre soutien, nous retournons à la maison avec une foi renouvelée et aussi avec les moyens concrets de reconstruire ensemble un Liban libre, prospère, souverain et indépendant.

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La communauté internationale a montré aujourd'hui un soutien sans faille au gouvernement libanais.

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Un signal fort au moment où Fuad Signora fait face à une opposition grandissante et de plus en plus violente à sa politique de réforme.