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La Francophonie en Calligrammes - Contenido educativo
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Los alumnos de francés de la EOI de Móstoles han celebrado la Semana de la Francofonía, que ha tenido lugar del 14 al 21 de marzo de 2021, realizando un mural con caligramas hechos a partir de poemas en francés, cuyas lecturas recoge este vídeo.
La semaine de la francophonie a eu lieu cette année du 14 au 21 mars.
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Et pour la fêter, les élèves de français de l'école officielle de langue de Mostelès
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ont raconté la francophonie en calligramme.
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C'est-à-dire, ils ont choisi ou créé eux-mêmes un poème français et l'ont dessiné.
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Leurs belles œuvres décorent le couloir au rez-de-chaussée de notre école.
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Certains d'entre eux ont voulu en plus lire les poèmes.
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Et voici le résultat.
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avec sa chatte, et c'était merveilleux
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de voir la main blanche et la blanche
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patte s'ébattre dans l'ombre du soir.
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Il cachait la scélérate
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sous ses mitaines de fil noir,
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ses meurtriers ongles d'agate
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coupant d'éclairs comme un rasoir.
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L'autre aussi faisait la sucrée
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et rentrait sa griffe à serrer,
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mais le diable n'y partait rien,
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et dans les boudoirs où, sonore,
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tentait son rire aérien, riait
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contre le pont de Phosphore.
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Des affoureurs blancs de brun
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sortant par France si doux,
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j'aime vous embaumer pour l'avoir caressé une fois rien qu'une c'est l'esprit familier du lieu il jute il précide il inspire toute chose dans son empire peut-être est-il fait est-il
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que j'aime dirait comme par une amende se retourne docilement et que je regarde à moi-même je vois avec étonnement le feu de ce prunel pâle clarfanot vivant au pal qui me contemple fixement
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Quand le mot ne peut plus dire ce que ressent le corps, il y a le sate et surtout le rirap.
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On essaie d'exprimer des sentiments avec des mots, mais certains sont tellement forts que peu importe les lettres que l'on ensemblera, cela ne suffira pas à dire ce que l'on ressent.
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Je me demande ce qu'il faut pour faire la France.
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Ce qui fait d'entre tout la différence.
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Vous avez reçu des tours, mais pas seulement ceux des courses.
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On a allumé un portant de feu.
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Des lutteurs, des courageux.
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Qu'est-ce qu'il faut pour faire une nation?
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ici tout commence par une révolution ils suitent avec les chaînes coupées c'est le prix pour l'égalité vous avez passé des temps lourds de guerres d'occupation
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se subir tel triste jour et finalement obtenir une libération pas tout le temps son heureux or tout le temps fais comme tu es pour qu'on puisse de toi tomber amoureux
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Des discours, des nassals, des dévices fraternels.
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À toi, France, sur l'informe exagone, ces mots d'une admiratrice espagnole.
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Je presque perds en vérité, Paul Verlaine.
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Je presque perds en vérité, tant je sens ma vie enlacée
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à la radieuse pensée qui m'a pris l'âme l'autre-té.
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Dans votre image à jamais chère
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Habite en ce cœur tout à vous
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Mon cœur uniquement jaloux
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De vous aimer et de vous plaire
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Je tremble, pardonne-moi
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De si franchement vous le dire
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À penser qu'à mon insourire
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Débusser désormais ma loi
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Et qu'il vous suffirait d'un geste
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D'une parole ou d'un clanduit
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Pour mettre ton mot être enduit
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De son illusion céleste
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Mais plutôt je veux vous dire
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L'avenir d'utile maître sombre
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Et fécond en peine sans nombre
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Qu'attraverse un immense espoir
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Plongé dans ce bonheur suprême
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De me dire encore et toujours
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En dépit de mort nos retours
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Que je vous aime, que je t'aime
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Le pont mirabeau de Guillaume Apollinaire
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Sous le pont mirabeau coule la Seine
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Et nos amours, faut-il qu'ils m'en souviennent
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La joie venait toujours après la peine
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Vient la nuit, sonne l'heure
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Les jours s'en vont, je demeure
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Les mains dans les mains restons face à face
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Tandis que sous le pont de nos bras passe
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Des éternels regards, l'onde s'ilasse
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Vient la nuit, sonne l'heure
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Les jours s'en vont, je demeure
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L'amour s'en va comme c'est eau courante
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L'amour s'en va comme la vie est lente
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Et comme l'espérance est violente
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Vient la nuit, sonne l'heure
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Les jours s'en vont, je demeure
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Passent les jours et passent les semaines
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Ni ton passé ni les amours reviennent
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Sous le pont Mirabeau coule la Seine
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Vient la nuit, sonne l'heure
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Les jours s'en vont, je demeure
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La musique est magnifique
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Et elle nous fait sentir comme des moustiques
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Le monde est plus facile entouré de chansons
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Car elle nous fait oublier les déceptions
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Bon, chantant et dansant
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C'est la meilleure façon de devenir quelqu'un de content
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Alors, danse !
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Poème de Maurice Carême
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Prenez du soleil dans les creux des mains
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Un peu de soleil et partez au loin
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Partez dans le vent, suivez votre rêve
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Partez à l'instant, la jeunesse est brève
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Il est des chemins inconnus des hommes
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il est des chemins s'il y a rien ne regrettez pas ceux que vous quittez regardez là-bas l'horizon briller loin toujours plus loin partez en chantant le monde appartient à ceux qui n'ont rien
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salimonde donc je suis la langue éloquente que sa bouche au paris tire et tirera toujours aux allemandes
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sur mon pupitre les arbres sur le sable sur la neige j'écris ton nom sur toutes les pages lourdes sur toutes les pages blancs pierres sans papier ou cendres j'écris ton nom sur les images dorées sur les armes derrière
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Sur la couronne des rois, j'écris ton nom.
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Sur la jungle et le désert, sur les nids, sur les gênés,
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sur l'écho de mon enfance, j'écris ton nom.
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Sur les merveilles de nuit, sur les pommes blancs de journée,
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sur les saisons fiancées, j'écris ton nom.
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René Philombé, l'homme qui te ressemble.
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J'ai frappé à ta porte, j'ai frappé à ton cœur, pourquoi me repousser ? Ouvre-moi, mon frère, pourquoi me demander l'épaisseur de mes lèvres, la longueur de mon nez, la couleur de ma peau et le nom de mes yeux ?
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Ouvre-moi, mon frère.
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Pourquoi me demander si je suis d'Afrique, si je suis d'Amérique, si je suis d'Asie, si je suis d'Europe ?
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Ouvre-moi, mon frère.
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Je ne suis pas un noir, je ne suis pas un rouge, je ne suis pas un blanc, je ne suis pas un jaune.
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Ouvre-moi, mon frère.
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Je ne suis qu'un homme, l'homme de tous les cieux, l'homme de tous les temples, l'homme qui te ressemble. Ouvre-moi, mon frère.
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Il était une fois un grand oiseau qui portait le nom de Dodo.
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Dans l'île Maurice, dans l'océan Indien, le Dodo s'y sentait bien.
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On disait qu'il mangeait beaucoup. C'est pour ça qu'il était si lourd.
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C'est vrai qu'il avait un lombèque. Pourtant, son vol était un échec.
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Les bleumasses russâtres qu'il comptait étaient pour bout d'ailes atrophiées.
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un jour l'humain est-il arrivé et les cochons qu'il portait leurs sèvres ont vengé le dodo n'a pas survécu et dit le maurice il a disparu aujourd'hui dodo est au paradis où il fait dodo avec ses amis
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souvent pour s'amuser les hommes d'équipage reines des albatroses vastes oiseaux des mers qui suivent indolents compagnons de voyage les navires glissant sur les gouffres amers
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à peine laissant-ils déposer sur les planches que ces rois de l'azur maladroits et honteux laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des savrions traîner à côté d'eux
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comme il est gauche et vel lui n'a guère si beau qu'il est comique elle est l'un agace son bec avec un brûle-gueule l'autre mime emboîtant l'infirme qui volait
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les poètes semblables aux princes des nuées qui hantent la tempête et se rient de l'archeur exilés sur les sols au milieu des huées ces scelles de géants
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comme un papillon léger il a décoré les fleurs des ravigeants couleurs c'est la chanson du printemps passé passera le temps c'est la chanson du printemps qui est le corps content
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Le Canada, tu es si loin et si proche. De plusieurs langues, à toi m'approche. Seulement une de celles à laquelle je m'accroche jusqu'à bien entendre le son de la cloche et ne pas avoir un petit zou dans la poche.
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la serre respire ton souffle viens ici ma créole ris sous mon épaule jusqu'à ce que tu te loignes la brise qui baigne la place de
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les papillons d'alphonse de lamartin naîtraient vers le printemps mourirent vers le rose sur l'aile du séphir nageaient dans un ciel pur balançaient sur le sang de fleurs à peine épleuses
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c'est une épreuve de parfum de lumière et d'assure ce coin vient encore la poudre de ce sel sans voler comme un souffle au bout éternel
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voilà du papillon le destin enchanté il ressemble du cirque qui jamais ne se pose et sans se satisfaire effleurant toutes choses retourne enfin au ciel chercher la volonté
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Je vais réciter un sonnet du poète Charles Croix.
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Le titre est « Les langues ».
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Le russe est froid, presque cruel.
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L'allemand chante ses consonnes.
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Italie, en vain, tu ressonnes de ton baiser perpétuel.
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Dans l'anglais, il y a du miel
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Des miaulements de personnes
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Qui se disent douces et bonnes
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Ça sert pour le temps actuel
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Le langue d'Orient
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Régrette
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Où gloussement s'en enterrer
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Cher, comme tu m'appelles Charles
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Avec cet accent
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Sans pareil
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« Le langage que tu me parles, c'est le français clair du soleil. »
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Goutte à goutte, goutte à goutte, les djels font.
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Son rose bitoulant s'écharpe entre les carreaux.
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Il y a des années, vous savez, mon moré.
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Méfiez-vous de son fan.
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Ils rêvent.
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Je grandis. Je regarde de loin. Je suis seule.
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Pourquoi dans les citrons d'ailes se posent-elles légères sous les fils téléphoniques
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avec des airs ironiques.
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Elles font ça pour se distraire
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et pour occuper les enfants
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qu'ils sachent qu'en des images
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restent les nez levés en l'air
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à écouter les bavardages
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des idées rondelles sous la vente.
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- Idioma/s:
- Autor/es:
- Verónica Guinea
- Subido por:
- Veronica Estib G.
- Licencia:
- Reconocimiento - No comercial - Compartir igual
- Visualizaciones:
- 47
- Fecha:
- 29 de marzo de 2021 - 20:50
- Visibilidad:
- Público
- Centro:
- EOI E.O.I.DE MOSTOLES
- Duración:
- 14′ 15″
- Relación de aspecto:
- 1.78:1
- Resolución:
- 1024x576 píxeles
- Tamaño:
- 523.00 MBytes
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