Saltar navegación

Activa JavaScript para disfrutar de los vídeos de la Mediateca.

La Francophonie en Calligrammes - Contenido educativo

Ajuste de pantalla

El ajuste de pantalla se aprecia al ver el vídeo en pantalla completa. Elige la presentación que más te guste:

Subido el 29 de marzo de 2021 por Veronica Estib G.

47 visualizaciones

Los alumnos de francés de la EOI de Móstoles han celebrado la Semana de la Francofonía, que ha tenido lugar del 14 al 21 de marzo de 2021, realizando un mural con caligramas hechos a partir de poemas en francés, cuyas lecturas recoge este vídeo.

Descargar la transcripción

La semaine de la francophonie a eu lieu cette année du 14 au 21 mars. 00:00:02
Et pour la fêter, les élèves de français de l'école officielle de langue de Mostelès 00:00:07
ont raconté la francophonie en calligramme. 00:00:11
C'est-à-dire, ils ont choisi ou créé eux-mêmes un poème français et l'ont dessiné. 00:00:15
Leurs belles œuvres décorent le couloir au rez-de-chaussée de notre école. 00:00:21
Certains d'entre eux ont voulu en plus lire les poèmes. 00:00:26
Et voici le résultat. 00:00:29
avec sa chatte, et c'était merveilleux 00:00:35
de voir la main blanche et la blanche 00:00:37
patte s'ébattre dans l'ombre du soir. 00:00:39
Il cachait la scélérate 00:00:42
sous ses mitaines de fil noir, 00:00:43
ses meurtriers ongles d'agate 00:00:45
coupant d'éclairs comme un rasoir. 00:00:47
L'autre aussi faisait la sucrée 00:00:49
et rentrait sa griffe à serrer, 00:00:51
mais le diable n'y partait rien, 00:00:53
et dans les boudoirs où, sonore, 00:00:55
tentait son rire aérien, riait 00:00:57
contre le pont de Phosphore. 00:00:59
Des affoureurs blancs de brun 00:01:00
sortant par France si doux, 00:01:02
j'aime vous embaumer pour l'avoir caressé une fois rien qu'une c'est l'esprit familier du lieu il jute il précide il inspire toute chose dans son empire peut-être est-il fait est-il 00:01:05
que j'aime dirait comme par une amende se retourne docilement et que je regarde à moi-même je vois avec étonnement le feu de ce prunel pâle clarfanot vivant au pal qui me contemple fixement 00:01:22
Quand le mot ne peut plus dire ce que ressent le corps, il y a le sate et surtout le rirap. 00:01:44
On essaie d'exprimer des sentiments avec des mots, mais certains sont tellement forts que peu importe les lettres que l'on ensemblera, cela ne suffira pas à dire ce que l'on ressent. 00:01:53
Je me demande ce qu'il faut pour faire la France. 00:02:11
Ce qui fait d'entre tout la différence. 00:02:19
Vous avez reçu des tours, mais pas seulement ceux des courses. 00:02:25
On a allumé un portant de feu. 00:02:32
Des lutteurs, des courageux. 00:02:36
Qu'est-ce qu'il faut pour faire une nation? 00:02:40
ici tout commence par une révolution ils suitent avec les chaînes coupées c'est le prix pour l'égalité vous avez passé des temps lourds de guerres d'occupation 00:02:42
se subir tel triste jour et finalement obtenir une libération pas tout le temps son heureux or tout le temps fais comme tu es pour qu'on puisse de toi tomber amoureux 00:03:02
Des discours, des nassals, des dévices fraternels. 00:03:20
À toi, France, sur l'informe exagone, ces mots d'une admiratrice espagnole. 00:03:28
Je presque perds en vérité, Paul Verlaine. 00:03:49
Je presque perds en vérité, tant je sens ma vie enlacée 00:03:53
à la radieuse pensée qui m'a pris l'âme l'autre-té. 00:03:57
Dans votre image à jamais chère 00:04:01
Habite en ce cœur tout à vous 00:04:03
Mon cœur uniquement jaloux 00:04:05
De vous aimer et de vous plaire 00:04:07
Je tremble, pardonne-moi 00:04:10
De si franchement vous le dire 00:04:12
À penser qu'à mon insourire 00:04:14
Débusser désormais ma loi 00:04:16
Et qu'il vous suffirait d'un geste 00:04:18
D'une parole ou d'un clanduit 00:04:23
Pour mettre ton mot être enduit 00:04:25
De son illusion céleste 00:04:27
Mais plutôt je veux vous dire 00:04:29
L'avenir d'utile maître sombre 00:04:31
Et fécond en peine sans nombre 00:04:34
Qu'attraverse un immense espoir 00:04:36
Plongé dans ce bonheur suprême 00:04:38
De me dire encore et toujours 00:04:41
En dépit de mort nos retours 00:04:43
Que je vous aime, que je t'aime 00:04:45
Le pont mirabeau de Guillaume Apollinaire 00:04:47
Sous le pont mirabeau coule la Seine 00:04:49
Et nos amours, faut-il qu'ils m'en souviennent 00:04:52
La joie venait toujours après la peine 00:04:56
Vient la nuit, sonne l'heure 00:04:58
Les jours s'en vont, je demeure 00:05:01
Les mains dans les mains restons face à face 00:05:04
Tandis que sous le pont de nos bras passe 00:05:08
Des éternels regards, l'onde s'ilasse 00:05:11
Vient la nuit, sonne l'heure 00:05:14
Les jours s'en vont, je demeure 00:05:18
L'amour s'en va comme c'est eau courante 00:05:21
L'amour s'en va comme la vie est lente 00:05:24
Et comme l'espérance est violente 00:05:26
Vient la nuit, sonne l'heure 00:05:29
Les jours s'en vont, je demeure 00:05:33
Passent les jours et passent les semaines 00:05:36
Ni ton passé ni les amours reviennent 00:05:39
Sous le pont Mirabeau coule la Seine 00:05:42
Vient la nuit, sonne l'heure 00:05:45
Les jours s'en vont, je demeure 00:05:48
La musique est magnifique 00:05:51
Et elle nous fait sentir comme des moustiques 00:06:01
Le monde est plus facile entouré de chansons 00:06:04
Car elle nous fait oublier les déceptions 00:06:07
Bon, chantant et dansant 00:06:10
C'est la meilleure façon de devenir quelqu'un de content 00:06:12
Alors, danse ! 00:06:15
Poème de Maurice Carême 00:06:17
Prenez du soleil dans les creux des mains 00:06:20
Un peu de soleil et partez au loin 00:06:24
Partez dans le vent, suivez votre rêve 00:06:26
Partez à l'instant, la jeunesse est brève 00:06:30
Il est des chemins inconnus des hommes 00:06:34
il est des chemins s'il y a rien ne regrettez pas ceux que vous quittez regardez là-bas l'horizon briller loin toujours plus loin partez en chantant le monde appartient à ceux qui n'ont rien 00:06:37
salimonde donc je suis la langue éloquente que sa bouche au paris tire et tirera toujours aux allemandes 00:06:55
sur mon pupitre les arbres sur le sable sur la neige j'écris ton nom sur toutes les pages lourdes sur toutes les pages blancs pierres sans papier ou cendres j'écris ton nom sur les images dorées sur les armes derrière 00:07:17
Sur la couronne des rois, j'écris ton nom. 00:07:34
Sur la jungle et le désert, sur les nids, sur les gênés, 00:07:38
sur l'écho de mon enfance, j'écris ton nom. 00:07:43
Sur les merveilles de nuit, sur les pommes blancs de journée, 00:07:47
sur les saisons fiancées, j'écris ton nom. 00:07:51
René Philombé, l'homme qui te ressemble. 00:07:54
J'ai frappé à ta porte, j'ai frappé à ton cœur, pourquoi me repousser ? Ouvre-moi, mon frère, pourquoi me demander l'épaisseur de mes lèvres, la longueur de mon nez, la couleur de ma peau et le nom de mes yeux ? 00:07:59
Ouvre-moi, mon frère. 00:08:25
Pourquoi me demander si je suis d'Afrique, si je suis d'Amérique, si je suis d'Asie, si je suis d'Europe ? 00:08:28
Ouvre-moi, mon frère. 00:08:40
Je ne suis pas un noir, je ne suis pas un rouge, je ne suis pas un blanc, je ne suis pas un jaune. 00:08:43
Ouvre-moi, mon frère. 00:08:50
Je ne suis qu'un homme, l'homme de tous les cieux, l'homme de tous les temples, l'homme qui te ressemble. Ouvre-moi, mon frère. 00:08:52
Il était une fois un grand oiseau qui portait le nom de Dodo. 00:09:07
Dans l'île Maurice, dans l'océan Indien, le Dodo s'y sentait bien. 00:09:14
On disait qu'il mangeait beaucoup. C'est pour ça qu'il était si lourd. 00:09:20
C'est vrai qu'il avait un lombèque. Pourtant, son vol était un échec. 00:09:25
Les bleumasses russâtres qu'il comptait étaient pour bout d'ailes atrophiées. 00:09:31
un jour l'humain est-il arrivé et les cochons qu'il portait leurs sèvres ont vengé le dodo n'a pas survécu et dit le maurice il a disparu aujourd'hui dodo est au paradis où il fait dodo avec ses amis 00:09:36
souvent pour s'amuser les hommes d'équipage reines des albatroses vastes oiseaux des mers qui suivent indolents compagnons de voyage les navires glissant sur les gouffres amers 00:09:55
à peine laissant-ils déposer sur les planches que ces rois de l'azur maladroits et honteux laissent piteusement leurs grandes ailes blanches comme des savrions traîner à côté d'eux 00:10:11
comme il est gauche et vel lui n'a guère si beau qu'il est comique elle est l'un agace son bec avec un brûle-gueule l'autre mime emboîtant l'infirme qui volait 00:10:24
les poètes semblables aux princes des nuées qui hantent la tempête et se rient de l'archeur exilés sur les sols au milieu des huées ces scelles de géants 00:10:39
comme un papillon léger il a décoré les fleurs des ravigeants couleurs c'est la chanson du printemps passé passera le temps c'est la chanson du printemps qui est le corps content 00:10:54
Le Canada, tu es si loin et si proche. De plusieurs langues, à toi m'approche. Seulement une de celles à laquelle je m'accroche jusqu'à bien entendre le son de la cloche et ne pas avoir un petit zou dans la poche. 00:11:06
la serre respire ton souffle viens ici ma créole ris sous mon épaule jusqu'à ce que tu te loignes la brise qui baigne la place de 00:11:24
les papillons d'alphonse de lamartin naîtraient vers le printemps mourirent vers le rose sur l'aile du séphir nageaient dans un ciel pur balançaient sur le sang de fleurs à peine épleuses 00:11:40
c'est une épreuve de parfum de lumière et d'assure ce coin vient encore la poudre de ce sel sans voler comme un souffle au bout éternel 00:11:55
voilà du papillon le destin enchanté il ressemble du cirque qui jamais ne se pose et sans se satisfaire effleurant toutes choses retourne enfin au ciel chercher la volonté 00:12:06
Je vais réciter un sonnet du poète Charles Croix. 00:12:19
Le titre est « Les langues ». 00:12:35
Le russe est froid, presque cruel. 00:12:41
L'allemand chante ses consonnes. 00:12:45
Italie, en vain, tu ressonnes de ton baiser perpétuel. 00:12:49
Dans l'anglais, il y a du miel 00:12:55
Des miaulements de personnes 00:12:58
Qui se disent douces et bonnes 00:13:01
Ça sert pour le temps actuel 00:13:04
Le langue d'Orient 00:13:07
Régrette 00:13:09
Où gloussement s'en enterrer 00:13:12
Cher, comme tu m'appelles Charles 00:13:14
Avec cet accent 00:13:18
Sans pareil 00:13:20
« Le langage que tu me parles, c'est le français clair du soleil. » 00:13:22
Goutte à goutte, goutte à goutte, les djels font. 00:13:35
Son rose bitoulant s'écharpe entre les carreaux. 00:13:38
Il y a des années, vous savez, mon moré. 00:13:42
Méfiez-vous de son fan. 00:13:44
Ils rêvent. 00:13:47
Je grandis. Je regarde de loin. Je suis seule. 00:13:48
Pourquoi dans les citrons d'ailes se posent-elles légères sous les fils téléphoniques 00:13:51
avec des airs ironiques. 00:13:56
Elles font ça pour se distraire 00:13:59
et pour occuper les enfants 00:14:01
qu'ils sachent qu'en des images 00:14:02
restent les nez levés en l'air 00:14:04
à écouter les bavardages 00:14:06
des idées rondelles sous la vente. 00:14:08
Idioma/s:
fr
Autor/es:
Verónica Guinea
Subido por:
Veronica Estib G.
Licencia:
Reconocimiento - No comercial - Compartir igual
Visualizaciones:
47
Fecha:
29 de marzo de 2021 - 20:50
Visibilidad:
Público
Centro:
EOI E.O.I.DE MOSTOLES
Duración:
14′ 15″
Relación de aspecto:
1.78:1
Resolución:
1024x576 píxeles
Tamaño:
523.00 MBytes

Del mismo autor…

Ver más del mismo autor

Comentarios

Para publicar comentarios debes entrar con tu nombre de usuario de EducaMadrid.

Comentarios

Este vídeo todavía no tiene comentarios. Sé el primero en comentar.



EducaMadrid, Plataforma Educativa de la Comunidad de Madrid

Plataforma Educativa EducaMadrid