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Le programme Macron - Editado con ScreenPal - Montaje 3 - Contenido educativo
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Vous étiez à l'Académie française avec beaucoup, beaucoup de jeunes qui étaient là avec les académiciens
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et le président de la République, Emmanuel Macron, qui, on va le voir à l'image, a parlé de la francophonie et de la langue française comme d'un trésor.
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Il dit que c'est un trésor partagé de 700 millions de personnes dans le monde, notamment de plus en plus d'Africains. C'est un trésor.
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Oui, bien sûr que c'est un trésor parce que d'abord, c'est cette langue qui nous permet de partager, de discuter, de s'aimer, de se séduire, de rire ensemble.
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C'est une langue en plus qui est une langue monde, qui vit sur des sortes d'archipels éclatés
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et qui finalement s'est développée dans chaque endroit avec sa propre couleur, sa propre chair, ses propres odeurs.
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Et ça c'est absolument merveilleux parce que c'est une langue qui se laisse créoliser, qui se laisse transformer
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et il faut qu'on soit à l'écoute de cette poésie-là, cette poésie diverse de la langue française.
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Oui, donc une position offensive sur la langue française.
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On dit une trentaine de propositions, on ne pourra pas toutes les énumérer.
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On dit notamment, par exemple, à l'assignation des lycées français de l'étranger,
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parce que c'est très important au niveau de l'éducation, ce qui a été annoncé hier par le président de la République.
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Oui, bien sûr, c'est très important. D'abord, apprendre le français en France et bien l'apprendre.
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Je crois que ça, c'est essentiel. On ne peut pas défendre la francophonie dans le monde
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quand chez nous-mêmes, on a du mal à apprendre le français.
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Il y a trop d'enfants qui sortent du primaire sans bien parler, sans bien maîtriser le français.
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L'importance aussi donnée à l'oralité, apprendre aux enfants à s'exprimer en français.
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Savoir s'exprimer, savoir débattre, savoir convaincre, vous le savez comme moi,
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c'est aussi un outil immense d'intégration sociale.
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C'est un outil de dignité de bien savoir s'exprimer.
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Je pense que c'est très important.
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C'est pour ça aussi que vis-à-vis des réfugiés,
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on va augmenter le nombre d'heures pour apprendre le français.
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Parce qu'on ne peut pas accueillir dans un pays si on n'accueille pas dans une langue.
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Il faut permettre aux gens de maîtriser cette langue
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et ensuite d'aller vers le marché du travail.
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– 250 heures, pour l'instant on peut passer à 600, 800 heures d'apprentissage pour les réfugiés.
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– Exactement, et surtout pour les personnes les plus vulnérables
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qui souvent arrivent sans savoir lire et écrire.
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Évidemment, 250 heures, c'est tout à fait insuffisant.
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Et puis, il faut aussi s'adapter aux horaires.
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Souvent, les cours s'arrêtent à 18 heures alors que les gens travaillent.
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Évidemment, il faut faire des cours du soir.
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Il faut s'adapter aussi aux conditions concrètes de la vie des jeunes.
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– Oui, alors doublement donc du nombre d'élèves dans les lycées français de l'étranger,
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ça veut dire des moyens supplémentaires ?
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– Alors, pour le moment, le ministère de l'Europe et des Affaires étrangères
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est chargé d'une mission de réflexion et de réfection
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sur les lycées français à l'étranger.
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Au mois d'août, on en saura un peu plus sur la façon dont va s'organiser ce redéploiement
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parce qu'il faut bien sûr de toute façon repenser la question du financement
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de l'agence de l'enseignement français à l'étranger.
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Mais en tout cas, le président a réitéré sa volonté que ça reste bien sûr
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une marque très importante, celle des lycées français à l'étranger.
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– Évidemment, l'Afrique est au cœur des enjeux
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puisque ce sont les Africains qui vont faire la francophonie de demain.
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Ça n'est pas, comme l'a dit le président Macron,
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un faux nez d'une sorte de néocolonialisme,
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la façon dont la France traite la langue française ?
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– Oui, voilà, il faut arrêter d'être dans cette position de surplomb,
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il faut faire les choses avec nos partenaires,
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c'est pour ça qu'il y a cette volonté d'aider à la formation
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des professeurs de français, de fournir des manuels,
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mais c'est pour ça aussi que le Président de la République a insisté
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sur le fait qu'il ne s'agisse pas seulement pour nous de diffuser le français,
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il s'agit aussi pour les français de mieux apprendre les langues africaines,
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de s'intéresser à ces langues, qu'elles soient enseignées dans nos universités,
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que nos ambassadeurs, nos fonctionnaires parlent les langues locales
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lorsqu'ils arrivent dans des pays africains.
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Parce qu'il ne faut pas que la francophonie devienne une paresse.
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Il ne faut pas que parce qu'on est dans un pays où on parle français,
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nous-mêmes nous nous désintéressions des langues locales.
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Non, il faut que chacun fasse aussi le pas vers la culture de l'autre
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parce que c'est ça qui enrichit aussi cette francophonie, c'est ce plurilinguisme.
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Quand on est francophone, en général on parle plusieurs langues.
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Et c'est la beauté de cet espace et ce qui fait notre différence
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par rapport à tous les autres espaces linguistiques,
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c'est que c'est un espace où cohabitent tout le temps plusieurs langues.
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– Oui, alors on pourrait parler aussi d'un baccalauréat international,
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un baccalauréat francophone qui serait créé.
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– En tout cas, pour le moment déjà, ce qu'on va mettre en place,
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c'est de mieux enseigner toutes les littératures de langue française,
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c'est-à-dire ne plus être seulement dans un enseignement patrimonial
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avec des écrivains hexagonaux,
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il faut que les étudiants et les élèves de France entendent d'autres français,
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se rendre compte qu'aujourd'hui, les grands poètes de la langue française
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ne se situe pas simplement entre Lille et Marseille
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et qu'ils sont aussi au Sénégal, ils sont aussi en Haïti,
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ils sont aussi au Canada et partout ailleurs.
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– Oui, Internet c'est une dimension très importante,
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on l'a compris dans la bouche d'Emmanuel Macron.
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Évidemment améliorer le référencement sur Internet
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des contenus francophones et plurilingues,
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en partenariat avec le Québec, avec d'autres partenaires francophones ensuite
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et puis finalement favoriser par Internet la diffusion de la langue française.
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– Oui, la bataille sur Internet est très importante.
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Moi, je milite aussi pour qu'il y ait plus de contenu, notamment de contenu culturel sur Internet.
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Pourquoi pas un Netflix francophone ? Pourquoi pas une plateforme comme ça qui permettrait d'agréger des contenus venant de partout, francophones,
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avec aussi, là encore, du sous-titrage, parce que je pense que c'est important de rester ouvert sur les autres langues
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et de permettre à d'autres de rentrer dans ces cultures francophones.
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Donc, évidemment, le terrain d'Internet va être un des terrains principaux de combat.
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- Idioma/s:
- Autor/es:
- Profesores francés EOI Moratalaz
- Subido por:
- Tic eoi moratalaz madrid
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- Fecha:
- 29 de abril de 2024 - 18:40
- Visibilidad:
- Público
- Centro:
- EOI E.O.I.DE MADRID-MORATALAZ
- Duración:
- 05′ 05″
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