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Stabilité dans les Balkanx occidentaux
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The EU has sent the signal that the Western Balkans cannot remain a political vacuum within its borders and that their journey towards membership of the European Union will be supported. The scars of the 1990s conflict remain etched on the region. This video focuses on the attempts being made to develop at local, national and at regional level, the economic and political stability that will help the region get closer to the EU. We visit Croatia and the Former Yugoslav Republic of Macedonia, both of whom have applied for EU membership. We visit Knin, a town in the Krajina region of Croatia, where Serbs like Dragan Katic are slowly returning to their homes. Katic set up a greenhouse to support his family and is now supplying vegetables to the local market. With EU support a business centre is being built in the town and the business is developing. We hear from the Deputy Mayor of the town who explains that "it is in everyone’s interest in Knin to move forward especially with the economy". In a feature interview with Prime Minister Ivo Sanader, we hear the commitments of the Croatian government to places such as Knin and his commitment to generate employment opportunities for returned refugees. The Former Yugoslav Republic of Macedonia, was seriously affected by an ethnic Albanian insurgency in 2001. A power sharing agreement has resolved those issues for the present and economic growth is key to sustained stability. In this report we examine one of the key sectors of the FYROM economy - Agriculture. We visit the farm of Baki Dimiri in the Western part of the country and feature an interview with the Minister for Agriculture Slavko Petrov.
13 ans après s'être déclarée indépendante de la Yougoslavie et un peu plus d'un an après avoir postulé à l'Union Européenne, la Croatie attend de connaître la décision quant à sa candidature.
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Le pays a fait d'énormes efforts pour en arriver là. Rentable, le tourisme dope l'économie et l'inflation est faible.
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Toutefois, certains observateurs internationaux considèrent que la Croatie a encore du chemin à faire avant d'entrer dans une Union Européenne stable et paisible.
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Zagreb fait toujours l'objet de critiques pour son renvoi trôlant des réfugiés serbes chez eux en Croatie.
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Près d'une décennie après le conflit des Balkans, Croates et Serbes n'ont toujours pas trouvé les moyens de cohabiter en Croatie.
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Knin, ville de la région de Krajina, a fait la une des journaux pendant le conflit.
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La majorité serbe de Krajina, bien que minoritaire à l'échelle nationale, a déclaré l'indépendance de cette zone en 1991, faisant de Knin sa capitale.
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Les Croates ont été chassés de leur maison et les villages incendiés.
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Mais en 1995, l'armée croate a repris Knin et les Serbes se sont réfugiés en Bosnie-Herzegovine.
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Un Serbe, Dragan Katic, est rentré chez lui sur la périphérie de Knin en 1997.
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Les maisons voisines sont restées vides. Les familles qui les occupaient autrefois sont restées en Serbie et en Bosnie.
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Elles ont trop peur pour revenir.
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Quand nous sommes revenus en 1997, il n'était pas facile de trouver du travail.
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Le chômage pose problème aujourd'hui, alors imaginez ce que c'était il y a 5 ou 6 ans.
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Une fois revenus, les réfugiés doivent pouvoir trouver du travail pour rester.
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Pour Dragan, la solution consistait à installer une serre.
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Il a élargi son activité et vit désormais confortablement de l'approvisionnement du marché de primeur de Knin.
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Un marché reconstruit après la guerre avec les deniers de l'Union Européenne.
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Les Serbes et Croates s'y côtoient et y travaillent.
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Que l'on soit d'accord ou pas, nous sommes condamnés à être ensemble, à vivre les uns à côté des autres.
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Rien ne m'oblige à les saluer, mais nous sommes voisins, nous habitons ici et nous vivons ensemble.
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Mais je ne peux pas dire qu'un côté soit plus menaçant que l'autre.
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Je pense que c'est dur pour tout le monde, mais tout le monde a intérêt à ce que les choses avancent à Knin,
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surtout sur le plan économique.
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De l'ère communiste jusqu'à la guerre, cette visserie employait plus de 4 500 salariés.
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Son effectif n'est plus que de 80 ouvriers.
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Comme nous l'a expliqué le manager, Serbes ou Croates, peu importe,
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à partir du moment où le postulant sait se servir des vieilles machines.
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Nous n'avons pas le choix.
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Nous devons premièrement aider les réfugiés à rentrer chez eux
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et deuxièmement leur donner de nouvelles chances.
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Mon gouvernement étudie déjà une série de mesures incitatives.
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Petit à petit, à Knin, les affaires reprennent le pas sur la guerre.
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L'autorité locale, les banques nationales et l'Union européenne
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ont démarré la construction d'un centre des affaires.
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Il fournira 70 emplois.
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La Croatie a déjà reçu des millions d'euros pour soutenir son intégration à l'Europe.
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Knin, pour sa part, a déjà bénéficié d'une subvention de l'Union européenne de plus de 2,3 millions d'euros.
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Il est tout à fait raisonnable de croire que la croissance économique aidera les communautés serbes et croates
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à franchir les étapes de la réconciliation.
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Pour l'instant, des mots comme « croissance économique » et « réconciliation » n'ont aucun sens ici.
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Certains villages du comté de Zadar resteront encore déserts pendant longtemps.
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Malgré ces imperfections, le gouvernement de Zagreb continue de rappeler à la communauté internationale
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que la Croatie pourrait jouer un rôle clé de stabilisateur dans la région des Balkans.
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Bien sûr, c'est à l'Union européenne de décider.
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Je suis convaincu qu'en envoyant un message clair à la Croatie,
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nous permettrons à nos voisins de se faire une idée plus précise de nos intentions.
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Je suis persuadé que plus tôt la Croatie deviendra membre de l'Union européenne,
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plus tôt d'autres pays de cette région, comme la Serbie, le deviendront eux aussi.
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L'ancienne république yougoslave de Macédoine, autre postulant à l'Union européenne dans les Balkans,
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sait pertinemment que son adhésion aurait un effet dopant sur une économie défaillante.
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Dans ce pays, la moins développée des anciennes républiques yougoslaves,
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la croissance économique a été gravement compromise par la révolte des Albanais de Souche en 2001.
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Un accord de partage du pouvoir a résolu ces problèmes.
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Depuis 1991, l'ensemble de l'Union européenne,
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Les subventions ont notamment favorisé l'agriculture,
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secteur sans avenir à moins que le pays ne puisse développer des marchés porteurs au sein de l'Union européenne.
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Un des programmes de réformes les plus basiques soutenus par l'Union européenne
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consistera à compter et identifier les troupeaux de bétail du pays.
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Veiller à la traçabilité et à la sécurité des produits
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constitue une première étape vers la conformité aux critères européens.
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Baki Dimiri, exploitant de laiterie en Macédoine occidentale,
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est convaincu que l'amélioration de ses pratiques d'exploitation
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est la seule façon d'améliorer le niveau de vie de sa famille.
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S'agissant de l'adhésion, nous pensons qu'elle sera bénéfique pour nous.
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Cela signifie que nous pourrons exporter en dehors des frontières, et tant mieux.
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Ici, les prix sont très bas.
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Vous travaillez toute la journée pour presque rien.
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Reste à savoir si les petites exploitations comme celles de Dimiri
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peuvent se développer suffisamment pour espérer opposer une concurrence réaliste
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aux producteurs agricoles de l'Union européenne.
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Et l'avenir immédiat ne va rien faciliter.
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L'arrivée en mai de grosses économies agraires au sein de l'Union européenne
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va encore modifier la physionomie de la production agricole européenne
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et compliquer la tâche de Dimiri.
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Bovine, une cave de vinification de Negotino, au Macédoine méridional,
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est un exemple de progressisme pour l'agriculture macédonienne.
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Une stratégie basée sur une production niche de qualité
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pourrait permettre aux agriculteurs du pays de s'asseoir à la table de l'Europe.
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L'Union européenne a déjà fait comprendre que les Balkans occidentaux
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ne peuvent pas rester une enclave politique limitée par ses propres frontières
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et qu'elle les guiderait dans leur trajet vers l'adhésion à l'Union.
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Aux échelons local, national et régional, la carotte que constitue
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la stabilité économique et politique promise par la vision européenne
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pourrait s'imposer comme garantie d'harmonie pour les habitants de cette région.
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- Autor/es:
- L'Union Européenne
- Subido por:
- EducaMadrid
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- Fecha:
- 5 de julio de 2007 - 12:16
- Visibilidad:
- Público
- Enlace Relacionado:
- Commission Européenne
- Duración:
- 07′ 11″
- Relación de aspecto:
- 4:3 Hasta 2009 fue el estándar utilizado en la televisión PAL; muchas pantallas de ordenador y televisores usan este estándar, erróneamente llamado cuadrado, cuando en la realidad es rectangular o wide.
- Resolución:
- 320x240 píxeles
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