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4. Le travail de l'ALF en classe
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On peut ou bien travailler dans la même classe avec le groupe d'élèves en entier.
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En général, dans les instituts où on travaille, je crois que ça doit être une trentaine d'élèves.
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Enfin, en tout cas, moi, c'est ce que... Dans mon établissement, c'est ça.
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On travaille avec tout le groupe et on se complète l'un l'autre.
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Il y a une deuxième possibilité, c'est de faire des dédoublements.
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On n'est pas censé, nous, avoir la classe entière, même si ça peut arriver,
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mais on peut prendre la moitié du groupe, donc une quinzaine d'élèves,
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et travailler une autre activité avec eux, ou travailler les mêmes contenus, mais peut-être d'une approche un peu différente, en demi-groupe.
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Par exemple, dans les classes de français, on fait surtout des dédoublements.
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Donc là, je suis toute seule avec un petit groupe d'élèves.
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Alors là, je prépare des petites activités plus ludiques.
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On en profite pour vraiment qu'ils parlent eux, et ça n'a pas forcément un rapport avec l'unité qu'ils font avec l'autre professeur.
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En général, je travaille la communication avec une partie, le professeur continue son cours avec l'autre,
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et après on échange, deux heures après on échange, et je continue, voilà, en général c'est des choses différentes.
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Ça c'est très très bien je trouve, parce que ça nous permet vraiment de connaître mieux les élèves,
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plutôt qu'en une classe entière, on apprend mieux à les connaître, leurs difficultés, leurs points forts,
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je trouve que c'est très très bien pour l'apprentissage.
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Et il y a d'autres professeurs avec qui je n'ai jamais divisé la classe,
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où je suis toujours avec le professeur dans la classe,
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Et c'est vrai qu'on a plus un rôle d'assistant que de protagoniste vraiment du cours.
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Au début, j'ai principalement des quartos de l'ISO et on faisait des doublements pour travailler l'oral.
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Et au début, ça ne se passait pas trop mal et après les vacances de Noël, ils étaient infernaux et au final, je n'arrivais pas à travailler avec eux et j'ai dit les désdobler, c'est fini.
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et je voyais beaucoup de stress aussi parce que du coup je devais les préparer pour le DELF
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et moi je ne suis pas préparé pour préparer pour le DELF
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et au final en fait je me suis rendu compte que j'étais peut-être meilleur
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pour faire des activités où j'étais plus à l'aise par exemple de phonétique
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que des activités de débat ou des trucs comme ça
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je pense qu'en fait il faut plutôt se laisser guider
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et faire des choses avec lesquelles on est à l'aise
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plutôt que de forcer, même si c'est un forgeron qu'on dit un forgeron,
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et que si on n'essaye jamais, on ne va jamais progresser,
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mais plutôt faire des choses dans lesquelles on s'ébrouille.
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C'est vrai que parfois on s'est senti, en tout cas je pense que je parle pour nous,
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on s'est senti un peu dépassé, ou parfois on ne s'attendait pas à ce que,
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ils étaient peut-être dans un mauvais jour les élèves,
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ou ils n'étaient pas très intéressés par la vidéo, et puis ils ne voulaient pas travailler,
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du coup parfois on est un peu dépassé par les événements.
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Quand on avait cherché une activité et qu'on voit qu'ils ne s'intéressent pas et qu'ils n'ont même pas envie de parler, c'est un coup dur.
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Surtout au niveau disciplinaire parce que je pense qu'il faut le dire, même si en principe on est tout le temps accompagné d'un professeur,
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il arrive quand même de nombreuses fois où on se retrouve seule face à une classe de 30 élèves.
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Et là, c'est le moment un peu plus difficile parce qu'on est vraiment tout seul pour gérer une situation quand même assez compliquée.
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et donc c'est un peu le moment le plus compliqué surtout qu'on n'est pas le professeur
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donc on ne met pas de notes, c'est pas nous qui allons évaluer l'ensemble de leur année
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donc forcément ils en profitent parfois un peu et ça c'est des situations un peu plus compliquées
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Puis on est l'auxiliaire donc ils ont l'habitude de nous voir avec le professeur
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qui aide à faire les rédactions, qui regarde un peu tout ce que tout le monde fait
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mais ils n'ont pas vraiment l'habitude de nous voir en tant que figure disciplinaire
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Du coup, quand on se retrouve seul, on a peut-être un peu moins de crédibilité que si on n'ose pas aussi forcément mettre des avertissements, des choses comme ça.
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Moi, je sais que j'ai du mal parce que...
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C'est pas à nous de le faire, en soi.
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- Idioma/s:
- Materias:
- Francés
- Autor/es:
- SLF
- Subido por:
- Slf
- Licencia:
- Reconocimiento - No comercial - Compartir igual
- Visualizaciones:
- 581
- Fecha:
- 5 de septiembre de 2018 - 23:55
- Visibilidad:
- Público
- Centro:
- EST ADMI DIRECCION GENERAL DE INNOVACIÓN, BECAS Y AYUDAS A LA EDUCACIÓN
- Duración:
- 04′ 07″
- Relación de aspecto:
- 1.78:1
- Resolución:
- 960x540 píxeles
- Tamaño:
- 149.37 MBytes